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Frédéric Musso

Albert Camus ou la fatalité des natures - Gallimard, 2006

Prix Charles Oulmont 2008, dans la catégorie “Littérature”.

 
 

Frédéric Musso, qui se considère davantage comme un poète que comme un romancier,  « après trois romans, je n'ai plus publié que des "machins" - mélange d'essai, de poésie et de récits fragmentaires - ou des recueils de poèmes »  trouve ici une nouvelle forme. Dans ce bel essai, ni biographie ni exégèse,  Albert Camus ou la fatalité des natures, chacun des quinze chapitres a la forme d’une nouvelle autonome.

Frédéric Musso met ses pas d’écolier algérois dans ceux de Camus, et parcourt les étapes de cette vie (« L’Algérie », « La poésie », « Jean-Paul Sartre » par exemple) où Camus va se ranger dans le camp des «artistes incertains de l'être mais sûrs de ne pas être autre chose». Cette structure suscite un Camus plus riche et complexe qu’on ne le voit d’ordinaire.

Si certains chapitres peuvent se lire à la lumière d’un actuel regain d’intérêt pour Camus, le propos est plus d’amener à une lecture délivrée des a priori polémiques et idéologiques, d’alléger l’œuvre des concrétions de l’interprétation, tout en éclairant les constants malentendus qu’elle a suscités : et si L’étranger n’était qu’un beau roman ?

Frédéric Musso vit dans le Midi.

Il a écrit précédemment :
Arthur Rimbaud, Ed. Pierre Charron
La déesse, Martin est aux Afriques, L’Algérie des souvenirs, La longue vue, Le point sur l’île, Dans les murs, Un pékin en Chine, La Table ronde
Les mots dorment loin du rivage, L’Harmattan
Le jardin dans la fenêtre, Critérion